Domaine des EPF: presque tous les objectifs stratégiques 2024 ont été atteints

Le 14 mars 2025, le Conseil fédéral a examiné le rapport de gestion et le rapport financier du Conseil des EPF pour 2024 concernant le domaine des EPF. Le nombre d’étudiants et de doctorants a augmenté de 3,6 % par rapport à l’année précédente. Les sciences de l’ingénieur restent le domaine d’études le plus représenté avec près de 11 000 étudiants et doctorants. À quelques exceptions près, les objectifs fixés pour le domaine des EPF ont été atteints.

Les deux écoles polytechniques fédérales (EPF) dispensent un enseignement de grande qualité, particulièrement prisé des étudiants. D’ailleurs, le nombre d’étudiants et de doctorants a une nouvelle fois augmenté en 2024 par rapport à l’année précédente (+3,6 %). Le domaine d’études Informatique et technologies de la communication continue d’enregistrer la progression relative la plus forte (+5,1 %). Toutefois, en valeur absolue, les sciences de l’ingénieur, qui comptent près de 11 000 étudiants et doctorants, restent le domaine d’études le plus représenté.

Les deux EPF ont su conserver leur position de pointe dans les classements internationaux des hautes écoles. Ainsi, en 2024, elles occupaient notamment les 11e (ETH Zurich) et 32e (EPFL) places du classement mondial Times Higher Education World University Ranking. Par les travaux qu’elles mènent dans leurs axes de recherche prioritaires, les institutions du domaine des EPF contribuent de manière significative à l’essor de champs thématiques porteurs d’avenir tels que l’intelligence artificielle et l’énergie. Les trois grands axes stratégiques pour la période de financement 2021-2024, à savoir «Santé personnalisée et technologies associées», «Science des données» et «Advanced Manufacturing», sont arrivés à échéance couronnés de succès.

Les institutions du domaine des EPF entretiennent de nombreux partenariats nationaux et internationaux avec des acteurs du monde de la science ainsi qu’avec les secteurs public et privé. Au cours de l’exercice 2024, le transfert de savoir et de technologie vers l’extérieur s’est poursuivi sous des formes très diverses. Ainsi, 64 spin-off ont vu le jour et plus de 220 demandes de brevet ont été déposées.

Par la construction et l’exploitation d’infrastructures de recherche d’importance nationale et internationale, comme le superordinateur Alps à Lugano, actuellement le plus rapide d’Europe, le domaine des EPF contribue de manière substantielle au renforcement du pôle de recherche suisse.

En 2024, la Confédération a, en tant que propriétaire, couvert directement ou indirectement 83% du produit total du domaine des EPF. La part des produits provenant de fonds de tiers et de fonds alloués sur une base compétitive (y compris contributions fédérales) a augmenté pour atteindre un peu plus de 32%. Les réserves s’élèvent à 941 millions de francs. Les autres capitaux propres ont baissé de 184 millions.

La conclusion de certains grands projets immobiliers a entraîné son lot de défis. Un audit réalisé après des retards et des surcoûts dans la construction d’un nouveau bâtiment de l’ETH Zurich, dont l’exploitation a démarré en 2023, a permis d’identifier un potentiel d’amélioration. Le Conseil fédéral attend des propositions de mesures permettant de tenir compte des résultats de cet audit dans les nouveaux projets.

Les institutions du domaine des EPF sont des employeurs très recherchés. Les efforts qu’elles déploient pour augmenter la proportion de femmes portent leurs fruits. Au cours de l’année sous revue, le Conseil des EPF a adopté une stratégie pour la diversité, l’égalité et l’inclusion qui sera mise en œuvre durant les années 2025-2028.

Le Conseil fédéral dirige le domaine des EPF par le biais d’objectifs stratégiques et soumet chaque année aux Chambres fédérales un rapport sur leur réalisation. Le domaine des EPF, dirigé par le Conseil des EPF, son organe stratégique de direction et de surveillance, comprend l’École polytechnique fédérale de Zurich et celle de Lausanne, ainsi que quatre établissements de recherche : l’Institut Paul Scherrer, l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage, le Laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche et l’Institut fédéral pour l’aménagement, l’épuration et la protection des eaux.

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